Celundi 24 juin, « heureusement que MĂ©lenchon a repris la main aprĂšs la dĂ©composition du Parti socialiste », estime Éric Brunet. Pour Bruno Jeudy, MĂ©lenchon a des hauts et des bas dans les Ilarrive souvent que des sites internet et des applications rencontrent des problĂšmes, des pannes ou des bugs de fonctionnement. Ces incidents affectent aussi Adeptede la petite formule assassine, Nadine Morano ne boude pas son plaisir pour qualifier la personnalitĂ© du ministre de l'IntĂ©rieur. Alors que Bruno Jeudy souligne que le maire de Tourcoing LedĂ©part de Bruno Jeudy, rĂ©dacteur en chef politique et Ă©conomie de Paris Match, a Ă©tĂ© annoncĂ© jeudi 18 aoĂ»t 2022 par mail Ă  la rĂ©daction de l’hebdomadaire, selon une information du RĂ©ponsevisiblement ennuyĂ©e de Bruno Jeudy aprĂšs un silence : "..Euhhhh Oui, il est mariĂ© Mais ce n'est pas l'objet de notre enquĂȘte Les photos ont Ă©tĂ© prises samedi Ă  Vay Tiền Nhanh Ggads. Error 403 Guru Meditation XID 433724298 Varnish cache server Il faut rĂ©enchanter la politique » une promesse restĂ©e lettre morte Bruno Jeudy, dans un article que nous reprenons ici, rappelle la premiĂšre promesse du candidat Macron Ce qui ne marche pas en France c’est la politique, mais paradoxalement la politique c’est aussi la source d’espoir la plus grande. Il faut rĂ©enchanter la politique. » . Cinq ans plus tard, le diagnostic reste valable mais la promesse macroniste est lettre morte », Ă©crit B. Jeudy. Pire, on semble tout faire pour tordre les institutions au profit du seul pouvoir prĂ©sidentiel qui ne s’encombre ni des citoyens ni des parties prenantes. B. Jeudy rappelle, en particulier, que rien n’aura Ă©tĂ© fait pour mobiliser les Ă©lecteurs ni campagne civique organisĂ©e par le gouvernement ni message solennel du chef de l’État pour appeler Ă  faire son devoir » . Il revient Ă©galement sur le refus du vote par correspondance que proposait son alliĂ© MoDem. Le vote Ă©lectronique, quant Ă  lui, certes plus dĂ©licat, Ă©tait pourtant une promesse du candidat Macron . article Macron et la dĂ©mocratie dĂ©senchantĂ©e Paris Match PubliĂ© le 24/06/2021 Bruno Jeudy L’abstention massive fait figure de grand dĂ©fi pour Macron dans les dix derniers mois de sa prĂ©sidence. C’était la premiĂšre promesse du candidat Emmanuel Macron. À la fin de sa grande marche, celui qui venait de quitter avec fracas le gouvernement de François Hollande faisait, le 4 octobre 2016 en meeting Ă  Strasbourg, ce constat doublĂ© d’une promesse Ce qui ne marche pas en France c’est la politique, mais paradoxalement la politique c’est aussi la source d’espoir la plus grande. Il faut rĂ©enchanter la politique. » Cinq ans plus tard, le diagnostic reste valable mais la promesse macroniste est lettre morte. Dimanche, 33 des 48 millions d’électeurs français ont fait la grĂšve des urnes. Au-delĂ  des raisons conjoncturelles, sanitaires ou mĂ©tĂ©orologiques, cette abstention-protestation historique est un Waterloo dĂ©mocratique qu’Emmanuel Macron ne peut pas enjamber. Certes, ces scrutins rĂ©gionaux et dĂ©partementaux sont des Ă©lections locales qui ont – comme lors des municipales – confortĂ© les prĂ©sidents sortants. Certes, cette crise de la participation Ă©lectorale a surtout pĂ©nalisĂ© Marine Le Pen, qui voyait dĂ©jĂ  ses lieutenants gĂ©rer deux ou trois conseils rĂ©gionaux. Il n’en reste pas moins que l’avertissement vaut aussi pour le prĂ©sident. Il promettait de revivifier la dĂ©mocratie, le pays plonge pour la deuxiĂšme fois en un an dans une abstention abyssale », selon les propres mots du prĂ©sident. Il lui reste dix mois pour rĂ©intĂ©resser les Français Ă  la politique et notamment ces 87 % de jeunes qui ont boycottĂ© les urnes RĂ©trospectivement, rien n’aura Ă©tĂ© fait pour mobiliser les Ă©lecteurs ni campagne civique organisĂ©e par le gouvernement ni message solennel du chef de l’État pour appeler Ă  faire son devoir. À la veille du scrutin, il a prĂ©fĂ©rĂ© aller Ă  Villers-CotterĂȘts, dans les Hauts-de-France, pour rĂ©citer sous les fenĂȘtres de son rival Xavier Bertrand des fables de La Fontaine avec Fabrice Luchini. Il lui reste dix mois pour rĂ©intĂ©resser les Français Ă  la politique et notamment ces 87 % de jeunes qui ont boycottĂ© les urnes. C’est une chose de faire des images avec les youtubeurs McFly et Carlito. C’en est une autre de les traduire en politiques concrĂštes pour raccrocher la jeunesse au dĂ©bat public. Dix mois, c’est enfin un dĂ©lai raisonnable pour moderniser la procĂ©dure du vote. Un dĂ©bat trop vite balayĂ© par le Premier ministre Jean Castex qui a refusĂ© le vote par correspondance que lui proposait son alliĂ© MoDem. Le vote Ă©lectronique Ă©tait pourtant une promesse du candidat Macron. Il est encore temps de le faire Cette motion de dĂ©fiance fait suite au dĂ©part du rĂ©dacteur en chef Bruno Jeudy sur fond de dĂ©saccords Ă©ditoriaux. C'est un dĂ©part qui inquiĂšte au plus haut point la rĂ©daction de "Paris Match". Jeudi dernier dans un communiquĂ©, Patrick MahĂ© et Caroline Mangez, respectivement directeur gĂ©nĂ©ral et directrice de la rĂ©daction de "Paris Match", ont annoncĂ© la fin de leur collaboration avec Bruno Jeudy, rĂ©dacteur en chef politique et Ă©conomie de l'hebdomadaire, prĂ©sent dans les effectifs depuis 2014. Si le communiquĂ© Ă©voquait un dĂ©part "d'un commun accord", nos confrĂšres du site "Les Jours" ont relevĂ© que Bruno Jeudy partait sur fond de dĂ©saccord avec la direction, consĂ©quence de la prise de contrĂŽle du groupe LagardĂšre par Vivendi, ayant pour principal actionnaire Vincent BollorĂ©. À lire aussi Presse Emploi fictif au "Canard enchaĂźnĂ©" Une enquĂȘte ouverte aprĂšs l'alerte du... Presse Bruno Jeudy quitte "Paris Match" sur fond de dĂ©saccord avec sa direction Presse "Les Nouvelles CalĂ©doniennes" L'Ă©dition papier du seul journal du territoire va... "L'arbitraire et la brutalitĂ© des pratiques managĂ©riales" Il y a quelques heures, la sociĂ©tĂ© des journalistes SDJ de "Paris Match" a annoncĂ© Ă  l'Agence France-Presse avoir votĂ© vendredi dernier une motion de dĂ©fiance contre la direction du magazine. Une motion votĂ©e par 60 voix pour, deux contre et huit blancs, sur un total de 78 inscrits. Dans une lettre accompagnant cette motion destinĂ©e Ă  faire rĂ©agir les responsables de "Match", les journalistes prĂ©viennent "Nous considĂ©rons que l'avenir de 'Paris Match' est menacĂ© et ce, dans le contexte de la prise de contrĂŽle du groupe LagardĂšre, propriĂ©taire de 'Paris Match', par le groupe Vivendi et son actionnaire de rĂ©fĂ©rence, le groupe BollorĂ©". Pour la rĂ©daction, le dĂ©part de Bruno Jeudy "symbolise au plus haut point l'arbitraire et la brutalitĂ© des pratiques managĂ©riales". Et d'ajouter que l'exemple de Bruno Jeudy est "un avertissement donnĂ© Ă  ceux qui veulent exercer leur mĂ©tier en toute indĂ©pendance, sans cĂ©der aux pressions Ă©ditoriales. N'importe qui contesterait les choix de la direction prendra dĂ©sormais la porte". Les journalistes soulignent que le dĂ©sormais ancien rĂ©dacteur en chef avait "critiquĂ©" Ă  plusieurs reprises "l'ingĂ©rence" de la direction concernant les choix Ă©ditoriaux. La Une consacrĂ©e le mois dernier au cardinal Sarah, conservateur catholique prĂ©sentĂ© comme "un homme d'influence et de paix" avait Ă©tĂ© contestĂ©e dans un communiquĂ© par la rĂ©daction de "Paris Match". "Dans ce contexte d'OPA de Vivendi sur LagardĂšre, nous espĂ©rons tous qu'elle ne signe pas un virage Ă©ditorial mettant en cause notre indĂ©pendance", s'Ă©tait alors inquiĂ©tĂ©e la SDJ de "Paris Match". Affaire DSK L'affaire DSK a eu un effet collatĂ©ral inattendu celui de mettre sur le devant de la scĂšne les rapports complexes entre certains hommes politiques et les journalistes femmes. Plus pesants encore que les paroles, sont les silences et les refus. "Ce n'est pas un sujet." "Si j'en parle, il saura que c'est moi." "Il risque de se reconnaĂźtre." D'autres s'expriment ouvertement, rapportant des anecdotes sur telle personnalitĂ© publique, mais sans jamais citer de noms. L'affaire DSK a eu un effet collatĂ©ral inattendu celui de mettre sur le devant de la scĂšne les rapports complexes entre certains hommes politiques et les journalistes femmes. "Je pensais que c'Ă©tait une histoire de gĂ©nĂ©ration, une habitude du passĂ©, mais il n'en est rien", constate BĂ©atrice Gurrey, grand reporter au Monde. Dans ce petit monde des rubricards qui suivent toute l'annĂ©e un parti ou un responsable politique, la rĂ©putation de Dominique Strauss-Kahn Ă©tait connue "On savait que c'Ă©tait un dragueur un peu lourd, on connaissait son cĂŽtĂ© pressant, tĂ©moigne Alba Ventura, chroniqueuse politique sur RTL. Mais de lĂ  Ă  l'imaginer Ă  la rubrique des faits divers, il y avait un sacrĂ© pas!" Toutes les journalistes politiques femmes ont des histoires Ă  raconter. Elles le font le plus souvent sur le mode de l'humour, sans dramatiser les faits. HĂ©lĂšne Jouan, journaliste Ă  France Inter, rapporte qu'un soir, lors d'un dĂ©placement, un homme politique a frappĂ© Ă  la porte de sa chambre. Vanessa Schneider, reporter Ă  Marianne, se souvient qu'au dĂ©but de sa carriĂšre, un dĂ©putĂ© a tentĂ© de la retenir dans sa voiture en verrouillant les portiĂšres. D'autres Ă©voquent les SMS en rafale jusqu'Ă  dix par jour, les coups de tĂ©lĂ©phone le week-end ou la nuit. Les noms de tel ou tel, particuliĂšrement "lourd", circulent dans le microcosme journalistique. "UN PHÉNOMÈNE GÉNÉRATIONNEL" "Il ne faut pas gĂ©nĂ©raliser, prĂ©vient HĂ©lĂšne Jouan. Tous les hommes politiques ne sont pas comme ça. C'est plutĂŽt un phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©rationnel, qui concerne les plus de 40 ans." La maniĂšre de travailler des journalistes politiques, qui suivent au plus prĂšs leurs sources pour recueillir informations et confidences, peut encourager ce type de comportements. "Par la force des choses, nous passons beaucoup de temps avec les hommes politiques, explique Vanessa Schneider. En dĂ©placement, nous logeons dans les mĂȘmes hĂŽtels, nous les voyons tard le soir et tĂŽt le matin. Ils sont loin de chez eux et se permettent sans doute plus de choses. Les universitĂ©s d'Ă©tĂ©, qui mĂ©langent des moments de travail et des temps festifs, peuvent aussi favoriser une forme de promiscuitĂ©. On se retrouve souvent le soir autour d'un verre." Le tutoiement est frĂ©quent. Cela ne gĂȘne pas Alba Ventura "Je leur dis 'tu', mais ça ne m'empĂȘche pas d'affirmer, les yeux dans les yeux, ce que je pense. L'essentiel est de toujours se situer sur un terrain professionnel." 'tu'souligne BĂ©atrice Gurrey. 'tu' Pour Bruno Jeudy, chef du service politique du Journal du Dimanche, Nicolas Sarkozy a contribuĂ© Ă  faire Ă©voluer les relations entre les journalistes et les hommes politiques. "Il a imposĂ© un style copain et dĂ©contractĂ©. Il est trĂšs 'tu' et pose facilement la main sur le bras. Il a eu tendance Ă  gĂ©nĂ©raliser le tutoiement. Personnellement, cela ne me pose pas de problĂšme. L'essentiel est ce qu'on Ă©crit. Je ne pense pas que le journalisme politique soit trĂšs connivent. Le journalisme sportif l'est beaucoup plus, par exemple." Vanessa Schneider, qui a couvert la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 pour LibĂ©ration, refuse, elle, par principe le tutoiement. "Elle dĂ©tonnait dans l'Ă©quipe qui suivait le candidat UMP. Sarkozy rĂ©pĂ©tait 'Pourquoi Vanessa ne m'aime pas?'", se souvient un journaliste. "Je m'Ă©tais attirĂ© le surnom de 'tu', raconte la journaliste. Quand on est une femme pas trop moche, on doit compenser en se montrant parfois froide et distante. En revanche, je ne refuse pas de faire la bise, parce qu'un geste de refus serait perçu comme trop violent." "Au dĂ©but de ma carriĂšre, je me suis demandĂ© si j'allais continuer ce mĂ©tier, tĂ©moigne HĂ©lĂšne Jouan. Et finalement, on apprend Ă  gĂ©rer cela, en plaçant systĂ©matiquement une distance." Chacune a son "truc" pour dĂ©courager les hommes politiques un peu trop entreprenants. "Ma rĂšgle est de ne jamais accepter de dĂźner, dĂ©clare Alba Ventura. Les soirĂ©es sont rĂ©servĂ©es Ă  ma famille. Pas de rĂ©ception mondaine le soir." "Je sors tout de suite mon carnet de notes, explique Vanessa Schneider. Cela crĂ©e une distance. Et je ne rĂ©ponds Ă  aucune question personnelle." UNE TRADITION DE SÉDUCTION INITIÉE PAR FRANÇOISE GIROUD Le journalisme politique français hĂ©rite aussi d'une tradition de sĂ©duction, lancĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1960 par Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud Ă  L'Express. Le tandem Ă  la tĂȘte de l'hebdomadaire avait recrutĂ© Ă  dessein de jeunes et jolies femmes pour couvrir la politique. "La consigne Ă©tait de montrer le dessous des choses, la pĂąte humaine", raconte Catherine Nay, qui faisait partie de l'Ă©quipe de L'Express avec MichĂšle Cotta. "Il fallait prĂ©senter les hommes politiques dans leur humanitĂ©, Ă  la façon d'un Saint-Simon. Françoise Giroud pensait que des hommes se dĂ©voileraient plus facilement devant des femmes. Cela voulait dire qu'il y avait plus d'abandon dans les relations, mais pas qu'il fallait s'abandonner, prĂ©vient la journaliste. C'Ă©tait du marivaudage, guĂšre plus
 On se sortait des situations dĂ©licates avec de l'humour." Suivant l'exemple de L'Express, les rĂ©dactions politiques se sont mises Ă  embaucher des femmes Ă  partir des annĂ©es 1970. "On osait des trucs incroyables, se souvient Catherine Nay. Comme de venir dans la salle des quatre colonnes Ă  l'AssemblĂ©e nationale en mini-jupe ou avec des pantalons. Les huissiers Ă©taient furieux
" Cette pĂ©riode hĂ©roĂŻque est rĂ©volue. D'abord parce que la profession de journaliste s'est largement fĂ©minisĂ©e. Ensuite parce que la classe politique s'est ouverte, elle aussi, davantage aux femmes, avec la loi de 2000 sur la paritĂ©. La mise en cause de Dominique Strauss-Kahn pourrait marquer une Ă©tape supplĂ©mentaire dans cette Ă©volution. Antoine Guiral, chef du service politique de LibĂ©ration, pense qu'elle va entraĂźner une plus grande vigilance. "Nous laisserons moins passer des comportements lourds et Ă  la limite du harcĂšlement. Les rĂ©dactions seront plus attentives. Je crois aussi que les hommes politiques concernĂ©s feront plus attention et rĂ©flĂ©chiront Ă  deux fois sur leur comportement." Faut-il porter Ă  la connaissance du public les comportements dĂ©placĂ©s de certains? "Non, rĂ©pond nettement Antoine Guiral. Nous n'avons pas Ă  aller regarder la vie privĂ©e des hommes publics, Ă  partir du moment oĂč il n'y a pas de crime ou de dĂ©lit. Au nom de quoi le ferions-nous ?" En ce qui concerne l'affaire DSK, beaucoup de journalistes estiment que le travail a Ă©tĂ© fait. "Que Dominique Strauss-Kahn Ă©tait un sĂ©ducteur, cela a Ă©tĂ© Ă©crit", insiste Bruno Jeudy. Faisant l'examen de conscience de la profession, le chef du service politique du JDD avoue cependant "deux failles nous aurions dĂ» ĂȘtre plus curieux de l'affaire Tristane Banon ; et il aurait fallu pousser un peu plus loin l'investigation en ce qui concerne Piroska Nagy, l'employĂ©e du FMI qui avait eu une liaison avec Strauss-Kahn et Ă©voquait dans une lettre 'tu'. Xavier Ternisien

qui est la femme de bruno jeudy